Gauche
Enregistrement des variations de pression dans l'eau au passage des ondes générées par une source sismique déclenchée au temps t = 0 s.
Les signaux enregistrés par 120 groupes d'hydrophones disposés dans une flûte sismique avec un intervalle de 25 m sont représentés
en fonction du déport X (distance source-récepteur) et du temps double (temps aller-retour pour les ondes réfléchies).
Les amplitudes sont multipliées par t2 pour compenser la diminution d'amplitude due à la divergence sphérique et à l'atténuation.
Le trait rouge indique le temps d'arrivée de l'onde directe dans l'eau, le trait bleu celui de la réflexion à la limite eau-sédiment
et le trait violet celui de son premier multiple (2 allers-retours) dans l'eau .
On observe des réflexions subhorizontales (temps minimum pour X ≈ 0) et des réflexions pentées (temps minimum à la verticale de la source virtuelle)
en provenance des interfaces sédimentaires.
La réflexion pentée vers 2.8s provient de la base du bassin sédimentaire.
Droite
Module de la TF2D du point de tir (nul pour la couleur noire).
La fréquence spatiale de Nyquist est cxN = 1/2Δx = .02 cycle/m soit une longueur d'onde apparente horizontale de 50 m.
Le trait rouge indique la pente de l'onde directe dans l'eau f = cxV avec V = 1520 m/s.
Elle franchit cxN pour f = .02x1520 = 30.4 Hz.
Les fréquences f > 30 Hz sont aliasées pour l'onde directe et les réflexions grand-angle asymptotiques à l'onde directe.
Les réflexions se trouvent dans l'éventail de pentes entre cx = 0 (propagation verticale) et cx = f/V (propagation horizontale)
selon cx = 2fsinα/V où α est le pendage (le facteur 2 provient du temps double).
Comme l'enregistrement est fait sur une flûte tirée derrière le bateau, les réflexions provenant de réflecteurs sub-horizontaux ont une pente dt/dx > 0.
Seules les réflexions provenant de réflecteurs pentés et les diffractions ont des pentes dt/dx < 0.
Il n'y a presque pas de recouvrement dans le plan de Fourier entre les réflexions ayant dt/dx > 0 aliasées et les réflexions ayant dt/dx < 0 non aliasées.
Il est donc possible de translater de 2cxN les parties aliasées du spectre à leurs vraies valeurs de cx (gauche).
On étend repousse ainsi cxN à 2 fois sa valeur originale, ce qui revient à diviser par 2 l'échantillonnage spatial (droite).
La figure suivante compare le point de tir enregistré avec un intervalle entre traces de 25 m et le point de tir rééchantillonné à un intervalle de 12.5 m
par dépliement de la TF2D.